La petite fille joueuse et rêveuse que j’étais n’a pas vraiment changé. Elle rêve toujours et veut toujours jouer. Aujourd’hui, les jeux sont plus grands, les enjeux plus importants, et les rêves plus ambitieux.
À 25 ans, j’ai perdu mon beau-père, emporté en quelques mois par un cancer. Cet événement m’a bouleversée et m’a poussée à reconsidérer mon chemin.
Lucio était pharmacien, alors qu’il aurait aimé être designer, il transformait de vieilles maisons en bijoux avec ma mère. Ils m’ont transmis leur amour du design et leur passion pour l’Italie, où nous passions nos étés.
À l’époque, je travaillais dans la pub, jouant avec les idées et les images. Mais malgré le côté créatif, je ressentais un vide. Les réunions interminables et les budgets énormes pour vendre des voitures ou des yaourts me semblaient de plus en plus dénués de sens.
La perte de Lucio a été un catalyseur. Il fallait que je trouve rapidement un nouveau métier, plus concret, j’étais en recherche d’ancrage, je voulais construire et voir le fruit de mes efforts.
Dans un prochain texte, je vous parlerai de mon parcours d’agent immobilier parisien qui a duré 10 ans avant de commencer un nouveau chemin plus créatif.
Ps : Les histoires d’entrepreneurs sont souvent plus complexes qu’il n’y paraît. Un projet naît rarement d’une simple idée, mais d’un mélange d’intensité, de passion et de travail acharné.
Septembre 4, 2024