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Les peintures de Tiny de Vries

Les peintures de Tiny de Vries

Féminité, minimalisme, douceur… Les œuvres de Tiny de Vries ressemblent beaucoup à l’artiste elle-même. Dans son appartement-atelier au Pays-Bas, la jeune créatrice hollandaise invente les gracieuses peintures et collages qui ornent les murs de la Maison Pigalle depuis le début de son aventure.


C’est perché au quatrième étage d’un vieil immeuble du centre historique d’Utrecht que Tiny aime créer : “au milieu des nuages, sur mon toit-terrasse, j’ai comme l’impression d’être hors du temps… Il n’y a que la belle lumière qui traverse les voilages, le vent qui souffle et les oiseaux qui lui répondent”, raconte-t-elle avec passion. 

Dans la pièce principale de son studio, des croquis crayonnés de noir ou de couleurs trônent sur la table, le sol et les murs, aux côtés des encres et des pinceaux. Tiny vit au milieu de ses peintures et de son monde : un univers aussi chaleureux que rayonnant, bien à son image. “Je viens d’un petit village hollandais et d’une famille de créatifs. Enfant, mes parents qui sont artistes m’ont appris à teindre, coudre et peindre. La pratique artistique a toujours fait partie de mon quotidien !”, reconnaît-elle. C’est donc assez naturellement que la jeune femme s’est tourné vers l’école des Beaux-Arts de sa ville avant de partir en Indonésie poursuivre sa pratique à l’université de Bandung, sur l’île de Java. “C’était primordial pour moi de m’ouvrir à d’autres cultures, d’apprendre de nouvelles techniques dans un pays qui m’était encore inconnu.


Là-bas, Tiny a finalisé son processus créatif : ses peintures – qu’elle voit comme de “minuscules histoires sur papier” – s’inspirent de la nature, des visages et des corps féminins. “Je suis toujours dans l’observation de ce que j’appelle les “petits riens”, je cherche à m'imprégner des choses qui m'entourent, même si elles peuvent paraître banales au premier coup d'œil”, explique-t-elle. Et c’est lorsqu’elle rassemble tous ses matériaux sur le sol de son studio que la magie opère… Sur du vieux papier, du lin blanchi au soleil ou des pages de livres anciens naissent des dessins figuratifs, empreints d’une sensualité apaisée. Parfois une fleur tout juste ouverte, le profil d’une mystérieuse inconnue ou les courbes d’un corps entrelacé avec lui-même.

J’aime par-dessus tout l'esthétique voluptueuse du féminin. Je cherche à en irradier mes peintures parce que c’est un subtil mélange de douceur et de pouvoir. C’est ce que j’aime :  l’empowerment et le self-love. C’est une forme d’hommage à notre beauté et notre force”, confie la peintre, dont la passion est contagieuse.

Côté technique, si la peinture est son médium principal, Tiny l'agrémente également de collages. Une caractéristique typique de son travail, qui se veut la combinaison de plusieurs savoirs-faire qu’elle a acquis entre les Pays-Bas et l’Indonésie. Dans ses œuvres, le lin côtoie la gouache, le papier s’acoquine avec les encres naturelles, les matières se superposent… “Adolescente, j’ai hérité de boîtes remplies de bibelots appartenant à mes grands-parents : des rubans, des boutons, de vieilles lettres. C’est peut-être de là que me vient cette envie de combiner des pièces de différentes époques, formes et structures pour créer des compositions un peu abstraites.


Quant à l’inspiration, elle vient souvent d’une couleur ou d’une forme, qui accroche son regard au hasard : “et ensuite, je peins, je peins, je peins… Et même si j’ai un plan au départ, je finis par ne plus vraiment le suivre, c’est un peu le pinceau qui décide à ma place !” Une manière pour Tiny de rester ouverte et constamment stimulée par sa pratique. Le mot qui qualifie le mieux son travail ? La sérendipité, ou la capacité à faire par hasard une découverte inattendue et à en saisir l'utilité. En découle des œuvres aux imperfections maîtrisées et aux nuances pastels ou primaires, faites d’arrondis gracieux et apaisant. “Finalement, ce qu’on trouve dans mes peintures, c’est ce qu’on trouve dans la nature”, conclut l’artiste. Sans compter les valeurs partagées par La Maison Pigalle : écologie, féminisme et poésie…

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